Caterina nait à Gênes dans la famille aristocratique Fieschi et est mariée au sein d’une autre famille aristocratique, les Adorno, en 1463. Elle vit dans une situation privilégiée un mariage malheureux. Son mari Giuliano est dissolu et infidèle. Elle souffre de solitude et de dépression, mais en 1473, elle vit une conversion radicale avec un sentiment renversant d’amour et de miséricorde de Dieu. Elle a uni sa prière contemplative à un fort besoin de servir activement les malades et les pauvres. De façon surprenante, Giuliano vit aussi une conversion authentique, devient un tertiaire franciscain et passe le reste de sa vie aux côtés de Caterina au service des démunis. Ils intervenaient dans l’hôpital Pammatone de Gênes. La peste qui sévit dans la ville depuis 1493 tue Giuliano. Caterina la contracte aussi, mais elle en guérit. Puis, elle transforme la zone située derrière Pammatone en un hôpital supplémentaire.
Dans le Traité du Purgatoire elle révèle avec des mots simples sa vision du pur amour de Dieu pour les âmes. Elle croit que nos âmes entrent librement dans le processus de purification pour atteindre la pureté nécessaire à l’union avec Dieu. Son autre oeuvre, Le dialogue spirituel, est avant tout une autobiographie spirituelle, l’histoire de sa vie intérieure (Swam, p118-199).
Le baron Friedrich von Hügel a étudié sa vie et ses enseignements dans l’oeuvre The Mystical Element of Religion (1908). Parallèlement à cette vie spirituelle, Catherine a mené une intense activité de service auprès des plus pauvres et des plus malades. Elle est devenue directrice de l’hôpital, un événement très rare pour les femmes de l’époque, et a été une véritable source d’inspiration pour le renouveau de l’Église catholique de cette époque. Le travail de l’un de ses plus proches disciples, Ettore Vernazza, a donné naissance à Gênes au nommé « Ridotto » , le premier lieu d’hospitalisation de patients gravement malades et incurables. (Wikipédia)