Chiara da MONTEFALCO (1268-1308)

Chiara nait de Damiano et Iacopa à Montefalco, une petite ville ombrienne qui domine la vallée de Spoleto. Chiara avait une soeur et un grand frère, Giovanna et Francesco. Giovanna fonde, avec l’aide financière de son père, le «reclusorio » de San Leonardo, dont elle devient la première régente; les femmes se retirent là-bas, vivant recluses et prient, inspirées par la règle (encore à l’époque non pleinement reconnue) de François d’Assise. La petite Chiara est marquée par l’exemple que la famille lui a proposé et, à l’âge de six ans, elle entre dans le reclusorio de Giovanna, où elle passe les sept années suivantes. La communauté s’agrandit. Giovanna et les femmes du reclusorio s’installent alors sur la colline de Santa Caterina del Bottaccio, dans un bâtiment non encore achevé. Mais la nouvelle colonie, qui impliquait la construction d’un véritable monastère, n’est pas accueillie pacifiquement dans la ville. À côtés de trois autres anciens couvents, un franciscain, un deuxième augustin et un autre bénédictin, le reclusorio de Giovanna est considéré comme nuisible à Montefalco, car il s’ajoutait aux autres communautés qui vivaient déjà d’aumône. Ainsi, on essaie de convaincre les femmes de renoncer à leurs projets. En 1290, Giovanna demande à l’évêque de Spoleto de faciliter l’institutionnalisation de la communauté, dans laquelle sera introduite la règle de saint Augustin, bien  que les confesseurs et les chapelains étaient franciscains. D’après Giulia Barone, « la décision d’adopter une règle ne fut pas entièrement libre, Il était en effet de plus en plus dangereux de vivre hors d’un ordre reconnu » (p.253). Avec le nouveau monastère de la Sainte Croix et de Sainte Catherine d’Alexandrie, les deux moments de l’histoire de ces religieuses fusionnent: celui de la vocation érémitique, représentée par l’expérience solitaire, avec l’autre de la règle monastique. Giovanna devient abbesse et la communauté reste sous la juridiction directe de l’évêque. Chiara grandit en suivant le destin de ce lieu; seulement à l’occasion de la grande famine de 1283, avec un autre compagne, elle quitte le reclusorio pour aller mendier, mais après huit fois, elle est empêchée de continuer. A partir de ce moment, jusqu’à la mort, elle reste cloitrée.

Selon Romana Guarnieri, Chiara démarre avec un élan de pauvreté, mendiant « un morceau de pain pour l’amour de Dieu », mais elle est rapidement ramenée à meilleur conseil, dans l’attente d’être complètement cloitrée (Guarnieri, p. 39).

Sources: https://it.wikipedia.org/wiki/Chiara_da_Montefalco  et
GUARNERI Romana, Amiche mie, beghine, in Ruah, Il femminile di Dio, Piccola biblioteca Millelire, n.14, Stampa alternativa
BARONE Giulia, problemi ancora aperti intorno a Chiara di Montefalco, in DINZEBACHER Perter – BAUER Dieter R. (a cura di), Movimento religioso e mistica femminile nel Medioevo,  Ed. Paoline, 1993

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